Dans le cadre des visiteurs du soir…
EXPO-EVENEMENT
« brèves en Suite »
En résonance avec l’exposition « Art’n food » à l’espace muséal de Tourettes-sur-loup
Du 20 Mai 2015 jusqu’en Novembre 2015 à l’hôtel Windsor..
Alaleh Alamir est une artiste d’origine iranienne qui vient d’un milieu multiculturel. Elle a obtenu son diplôme en Arts de Reed College (Oregon), une maîtrise en Beaux-Arts de la Parsons School of Design (New York) et elle a ensuite entrepris une thèse en rapport avec la perception des couleurs pour un doctorat en Peinture dans le New York University. Elle est membre élue de la Royal British Society of Sculptors et elle a exposé à la Royal Academy summer exhibition, Magic of Persia Dubai ainsi que dans des foires telles que Arts Libris, Estampa et Artist Book international.
S’étant immergée dans les cultures de nombreux pays où elle a vécu, elle parle couramment plusieurs langues et dans sa pratique artistique, elle a été amenée à rechercher une synthèse de traditions très différentes. En effet, pour mieux comprendre sa démarche il est important de savoir que depuis sa tendre enfance Alaleh recherche des correspondances culturelles. Au fil des années elle a exploré de nombreux supports mais loin d’être fragmenté l’ensemble de son oeuvre s’efforce toujours de traiter de sa démarche intérieure dans une dimension qui lui est propre.
L’une de ses sources d’inspiration préférée demeure la Nature et cela reste évident dans la plupart de ses projets . Alaleh est surtout connue pour se »s installations at sa maîtrise de la gravure et du dessin qu’elle présente souvent dans des séries. Sa pratique vise à véhiculer avant tout une honnêteté intellectuelle tout en conservant une dimension lyrique.
En vue de son exposition « brèves en Suite » elle présente une sélection d’éléments tirés de sa grande installation « Ark of Hesperides ». Les Hespérides (baghe hoorian-e ferdows) est un concept qu’elle explore et décline depuis de nombreuses années. Au départ le concept du jardin lui vient d’un thème central dans tous les aspects de sa culture persane, auquel elle a conjugué celui de « hoorian-e beheshti » (les nymphes du paradis), pour ensuite s’apercevoir que la même notion existait dans la tradition européenne en tant que « Jardin des Hespérides ».
In fine, le jardin d’Alaleh est une aspiration mystique, un concept et une vision poétique.
Mai 2015